Le concert du Nouvel An à Vienne dirigé par Georges Prêtre

7 février 2008

Georges PrêtreGeorges Prêtre rejoindra son château de Vaudricourt à Navès dès le printemps pour quelques mois de vacances bien méritées après avoir dirigé l’orchestre philarmonique de Vienne pour le traditionnel concert du Nouvel An.

« Pour 2008, nous avons décidé de faire appel pour la première fois à un chef d’orchestre français en la personne de Georges Prêtre, qui présente les qualités d’exigence musicale mais aussi d’élégance et de légèreté requises pour ce concert », a indiqué Michael Bladerer, porte-parole de l’orchestre.
C’est, pour Georges Prêtre, un bonheur et une grande fierté de devenir le chef le plus âgé et le premier Français à entrer ainsi dans le club très fermé des Hommes (outre Georges Prêtre, douze autres ont eu ce privilège) ayant dirigé depuis 1939 cet événement.
Le traditionnel « Neujahrskonzert » de Vienne, dominé par des valses de la dynastie des Strauss, est considéré comme le concert le plus médiatisé et le plus populaire au monde.
Il a lieu chaque année le matin du 1 er janvier dans la célèbre salle dorée du Musikverein, et est retransmis à travers le monde pour une audience estimée à 1 milliard de personnes.

Pratiquement tous les habitants de la commune avaient, ce matin du 1 er janvier 2008 dès 11 H, les yeux fixés sur leur écran de télévision pour admirer Georges Prêtre entrant dans la magnifique Goldener Saal (Salle dorée) du Musikverein pour la 68 ème édition de ce concert du Nouvel An Viennois. Devant le buffet d’orgue décoré, ainsi que toute la salle, de compositions florales venues, comme le veut la tradition, de la ville de San Remo, le Maestro a enfilé marches et galops, valses et polkas, dirigeant ces musiciens de haut lignage, de main de maître, leur insufflant avec aisance et jubilation sa passion communicative.
Au-delà des trois pièces incontournables de la famille Strauss, un clin d’œil a été lancé vers les futurs Jeux Olympiques avec un galop chinois et vers l’Euro 2008 de football qui aura lieu en Autriche où, à ce moment-là, Georges Prêtre a sorti une écharpe rouge et blanc, un sifflet pour donner le coup d’envoi, et même un carton jaune et rouge !
La fin s’est achevée par la pétulante Marche de Radetsky que le chef a dirigée face à un public conquis, suivant le rythme en tapant des mains.

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